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Georges Paul Leroux (1877 - 1957)

Château des Baux-de-Provence

Huile sur toile

Signé en bas à gauche : Georges Leroux

54 x 81 cm

« C’est là, parmi les siècles et les paysages, qu’une fois encore Georges Leroux conduit notre pensée,
[…] devant ces horizons écrits avec une pureté inflexible, où les acropoles solitaires dressent dans les campagnes des socles pour les cités [1] ».

 

Né à Paris en 1877, Georges Leroux commence sa formation à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs avant d’être admis à l’École des Beaux-Arts et dans l’atelier de Léon Bonnat. Premier Prix de Rome en 1906, il est pensionnaire de la Villa Médicis entre 1907 et 1909. De ce séjour naît un profond attachement à l’Italie, où il se rend presque tous les ans jusqu’à la fin de sa vie.

Ces couleurs chaudes, cet univers lumineux et ensoleillé qu'il a tant aimé dans la péninsule et qu'il retrouve en Provence, il nous les rend ici dans un format plus ambitieux que ceux des petits paysages dont il est coutumier. Le bleu du ciel prend toute son ampleur au-dessus de ces ruines immuables baignées par la chaleur du soleil de midi.  

Perché sur l’un des derniers contreforts du massif des Alpilles, le château des Baux est l’un des plus anciens vestiges féodaux d’Europe. Au pied de la façade ouest qui se dresse face à nous, se trouvait le trou au lièvre [2]. Juste derrière, on devine la chapelle Sainte-Catherine, creusée dans le roc. Au fond, surplombant la vallée, se dressent la tour Paravelle et le donjon.

  

1. Paul Hazard, Préface catalogue d’exposition « Paysages latins. Peintures de Georges Leroux », Paris, Le Goupy, mai 1924
2. Cette poterne était à la fois issue de secours et piège pour les assiégeants.

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