Auguste Bigand (Champlan 1803 – 1875 Versailles)
Figure féminine
Pierre noire et aquarelle
55,5 x 34 cm
Signé, daté et dédicacé en bas à droite : Bigand 1850 à l’ami …
Surnommé « Bigand le coloriste » par Baudelaire, Auguste Bigand entre à l’École des Beaux-Arts en 1822 et devient l’élève de Pierre Guérin puis de Hersent. Revenu en France après avoir effectué un voyage en Italie entamé en 1828, il participe au Salon à partir de 1834. Par l’intermédiaire d’Horace Vernet, il est présenté au naturaliste avignonnais Esprit Requien. Ce dernier organise des dîners où l’on croise toute la bonne société de la cité des papes. Prosper Mérimée, Paul Delaroche ou encore Franz Liszt en sont également des habitués. Par ce biais, progressivement, Bigand reçoit localement de nombreuses commandes. Le Musée Calvet possède aujourd’hui un fond significatif de ses oeuvres suite en partie aux legs d’Esprit Requien et de Raynolt en 1922. Un des tableaux que l’on peut y voir, « le Caravage dans son atelier » est souvent considéré comme son autoportrait.
Notre dessin représente une figure à mi-corps, dénudée. Elle pose de profil avec le visage au trois-quarts tourné vers nous. La position horizontale de son bras gauche qui scinde la composition, lui apporte une grande originalité. Le regard du modèle, d’une extrême mélancolie intrigue comme si seule la suite d’un drame nous avait été donné à voir. Il confère à l’ensemble une grande force qui rend cette image particulièrement étonnante.
Prix sur demande
Pour toute demande d'information complémentaire,
n'hésitez pas à nous contacter